Forum F1Passion.com

Petit rappel.

Il y a eu La Thomas Flyer de George Schuster (arrivée première) :



La Züst d'Antonio Scarfoglio (arrivée troisième)



La Protos du Lieutenant Hans Koeppen (Première à Paris, mais classée seconde) :



La Motobloc du flamboyant Charles Godard :



La Frêle Sizaire-Naudin d'Auguste Pons :



La famille est encore amputée de l'un des ses membres ...

Le temps est venu de se consacrer à la De Dion-Bouton de Geoges Bourcier Saint Chaffray, commissaire général de la course.



La base sera une fois de plus la Mercedes Simplex de 1902 de chez Rio.

je fait atterir mon 747 a paris et je suis la course !

Encore un WIP original à suivre

Je continue à suivre cette épopée assidument

>>

Je l'avais raté.

Je vais te suivre avec autant d'intérêt.

Gilles

J'en perds pas une miette
apres il faut qu'il enchaine sur le convoie de Victor Point!

coy57 a écrit :je fait atterir mon 747 a paris et je suis la course !

Plutôt à New-York

Sinon, je vais suivre avec attention ce nouveau WIP

Faut bien faire le plein pour allez à New York

Etant donné la qualité des réalisations précédentes, ça promet !
N'y a-t-il plus d'autres concurrents que tu pourrais faire ?

C'est qu'ils n'étaient que 6 (sur les 13 inscrites) au départ. Du coup lorsque j'aurai fait celle-là, j'aurais fait toutes celles qui sont partis le 12 février 1908.

Il restera celle de Lelouvier parti 1 jour plus tôt en 'indépendante". Mais les photos de cette voiture sont extrêmement rare. Même trouver des modèles de cette marque Werner est compliqué.



Le petite histoire de Lelouvier au passage : "Le 11 février, à 13h30, une Werner française avec un équipage de trois hommes, Maurice Drieghe, Eugène Lelouvier et Max Hohmann, s'était élancée en indépendante
pour cette course autour du monde. Elle ne suit pas le parcours officiel, préférant rejoindre l'Alaska à Skagway plus au sud. La femme de Lelouvier est envoyée en
Sibérie pour préparer le ravitaillement en essence tout au long de leur parcours. L'équipage de la Werner est victime d'accidents fréquents et subit de nombreux problèmes
techniques dûs à la conduite de Lelouvier. Maurice Drieghe et Max Hohmann lui demandent de ne plus toucher au volant. Piqué au vif, Eugène Lelouvier quitte l'aventure à
Norristown, en les menaçant d'immobiliser la voiture, prétextant que l'autorisation de circuler est à son nom.

Maurice Drieghe et Max Hohmann décident malgré cela de repartir et arrivent à Philadelphie (Pennsylvannie) le 15 février. Ils sont à Colombus (Ohio) le 7 mars et
passent à Indianapolis (Indiana) le 16 mars. La voiture casse son axe de direction à Greenville. Les deux hommes démontent la pièce et prennent le train jusqu'à Saint-Louis
pour la faire réparer. Un article de presse du New-York Times relate leur arrivée à Saint-Louis le 17 mars 1908. Cet article est le dernier paru sur le périple de la Werner.
Aucune autre information ne nous est parvenue sur la suite de leur aventure."

Il fallait être quand même sacrément courageux pour se lancer dans de pareilles aventures ! En effet, la doc pour une épreuve aussi ancienne et un gros problème.

Après une longue pause (j'ai travaillé sur mon site Internet) je me relance dans les travaux de la De Dion.

J'ai commencé par faire quelques calcul, histoire d'estimer la taille de la voiture.



Puis je démonte l'ensemble. Je décape également la coque.





Je découpe les supports du siège arrière et bouche les trous.





Le châssis est raccourci.



Je refais également le carter sous la voiture.





Voila pour l'instant.

Et oui, faute de base plus approchante, la chirurgie lourde est nécessaire. Bon courage, c'est bien parti pour un nouveau petit chef d'oeuvre.
Sinon, comptes-tu t'intéresser aux concurrents du Pékin-Paris 1907 après çà ?

Dedijiuu la De Dion

Whaouuuuuu

Chirurgie lourde
J'adore


Gilles

Ca c'est de l'original comme Wip, je trouve ça génial et passionnant à suivre.

C'est clair, je fais partie des suiveurs

Marc

Merci à tous pour vos encouragements.

Numéro26 a écrit :Et oui, faute de base plus approchante, la chirurgie lourde est nécessaire. Bon courage, c'est bien parti pour un nouveau petit chef d'oeuvre.
Sinon, comptes-tu t'intéresser aux concurrents du Pékin-Paris 1907 après çà ?

Je ne sais pas trop à vrai dire. C'est une course qui m'intéresse moins. Je me suis pris de passion pour la New-York Paris en passant énormément de temps à reconstituer l'histoire. J'me suis taper les archives du New-York Times en anglais (pas très simple en plus au niveau navigation car ce ne sont que de simple retranscription texte) et toutes les archives du Matin de novembre 1907 à octobre 1908 sur le site de la BNF. Ces journaux étaient très intéressant par contre, ce sont des scans des journaux de l'époque, superbe a regarder.
Pour le moment la seule voiture de la Pékin-Paris qui m'intéresse est la Spyker du truculent Charles Godard.

Sacrée décapage de la coque , tu a fait comment?

coy57 a écrit :Sacrée décapage de la coque , tu a fait comment?

En fait je décape au Solvapeint, mais comme c'est une vieille peinture qui est très bien accrochée, le résultat est celui-là.



Je suppose, mais peut-être que je me trompe , que tu parles plutôt de cette photo.



En fait sur celle-là, j'ai "effacé" les lignes du capot moteur à la Dremel, ce qui donne cette impression de décapage assez "sauvage".

Je parlé bien de la 1er .

Tu laisse agir combien de temps ?

coy57 a écrit :Je parlé bien de la 1er .

Tu laisse agir combien de temps ?

C'est une vieille peinture assez costaud, j'ai laissé environ 3 ou 4 heures. Mais les peintures plus récentes en 30 minutes c'est enlevé.
Ensuite pour bien tout enlever j'utilise de la paille de fer et c'est propre.

Ok merci beau boulot

Je vais m'attaquer à la partie arrière. En fait la De Dion n'avait que 2 places assises le troisième concurrent (en général c'était le Cpt. Hansen qui s'y collait) devait s'asseoir sur la partie arrière.

C'était une "sorte de gros caisson amovible". Je commence donc par réaliser l'armature intérieure.



Ensuite avec du balsa je crée le caisson que je recouvre de mastic pour uniformiser sa surface. J'ai replacé la planche entre le poste de conduite et le moteur pour avoir une estimation grossière de la hauteur du caisson.



Sur le capot moteur il y a des aérations ....



J'ai fait différents essais divers et variés .... bref au final j'ai décidé de réalisé les aérations une a une avec du balsa. (le capot moteur porte encore les stigmates des premiers essais)



C'est plutôt long à faire.



C'est un peu bizarre comme ça, mais avec la peinture ça devrait le faire. Chaque morceau fait 3mm de haut sur 1 mm de large.

Quel boulot