Quelques infos sur la suite du montage.
Je réalise les feux du poste de conduite avec du balsa, du fil de cuivre et du papier. Les optiques sont fait avec de la colle à bois qui à l'avantage de devenir transparente en séchant.
Les différents marquage sont fait avec des lettres en décals (pour le capot moteur) et pour le reste j'utilise des lettres Decadry qui étaient offertes il y a quelques années avec les intercalaires de classeurs pour l'école au moment de la rentrée scolaire.
Les "protèges-boue" arrières sont réalisés avec du tissu que j'ai teinté dans du thé.
J'habille l'arrière de la voiture d'une petite caisse faîte dans du balsa.
Avec du tissu (teinté aussi dans du thé) et de la corde à piano je réalise la capote.
Les skis qui iront de chaque côté de la voiture sont fait en balsa. Je les forme à la main et fixe cette forme à la colle cyano.
je pense que Bourcier Saint-Chaffray avait prévu de se servir de ses skis pour les mettre sur les roues avant de la voiture et de guider ainsi la voiture. Et de faire ainsi un moyen de locomotion dont de nombreuses rechreches fut entreprises dans ces années là : le traineau automobile.
C'était une technique qui intéressait pas mal à l'époque. Charcot, grand homme, médecin et explorateur polaire y travailla avec la firme De Dion Bouton. Ayant le même constructeur automobile pour les aider dans leurs aventures différentes, il y a des chances que Saint-Chaffray ait pu profiter des travaux de Charcot.
Ici en mars 1908 :
Le lieutenant De la Besse proposa également son idée du traineau automobile en 1909
Mais cette technique gagna ses lettres de noblesse par l'intermédiaire d'Adolphe Kégresse qui depuis 1906 réfléchit à cette technique et a la brillante idée d'y adjoindre des chenilles. D'abord en poils de chameau tissé, puis des bandages en cuir, ensuite ce sera des bandes de caoutchouc agrafées.
Un modèle Kegresse de 1916.
Voila pour aujourd'hui.
